Impact (créé à l’Arsenic en 2008) et Dr. Incubis (2010) composent les deux volets d’un diptyque qui remet au goût du jour un genre théâtral macabre et extravagant (et souvent caricaturé) de la première moitié du 20e siècle : le Grand Guignol.
Impact: Un couple, au-delà de la crise de nerfs, un flingue, de la vaisselle, du sang et de la chair ; ou le conte d’un quotidien arrivé à l’implosion, qui voit deux personnages aux abois déployer des énergies titanesques à la gueule de leurs destins scellés. Mais entre l’intention et le passage à l’acte, toute la magie du théâtre peut s’engouffrer, pour sublimer les pulsions les plus sombres, l’espace d’un instant.
Dr. Incubis: Un savant étrange, malsain et adepte de comptines joue avec des poupées orphelines. Une employée des services publics arrive dans son antre et se fait prendre irrémédiablement dans sa toile. Paralysée par un poison violent, elle ne peut que suivre les élucubrations de son prédateur et anticiper le pire.