- BERLINER NACHT
- Les Blobz, ou l’art délicat de chercher sa place
- Nils, le Merveilleux Voyage
- ABASIA – Périple en Pays Chagrin
- Adieu, Papa!
- Le Dératiseur de Hamelin
- Le Démon Après Midi
- Il va vous arriver quelque chose…
- Enquête Magnétique
- Si seulement je pouvais avoir peur!
- PINOCCHIO ou Les aventures d’un pantin rebelle
- Dr. Incubis & Impact
- Le Vaillant Petit Tailleur
- Les Bacchantes
Le Choeur Auguste et la Cie Pied de Biche proposent un jeu de miroir entre le Berlin des années 20 et l’Europe d’aujourd’hui. Au rythme de l’orchestre et des chœurs, entre effervescence artistique, agitation politique et libération des moeurs, le public est plongé au coeur de la vie d’un Cabaret, mené d’une main autoritaire par le Maître de Cérémonie (Fred Ozier). La trame principale se jouera entre deux protagonistes de partis politiques et de sexes opposés : Vlad (Tristan Giovanoli) et Margo (Paola Renout-Lefever).
La défense de la démocratie, justifie-t-elle un recours à la violence ? Affaire à suivre…
Parachutés sur une planète inconnue, les Blobz ne savent pas comment en repartir. Dès lors, il va bien falloir y trouver une place. Mais tout le monde n’est pas d’accord sur la manière de s’y prendre, ni même sur ce que peut bien être la place en question.
Où sont-ils arrivés ? Que faire ? Comment s’y prendre ? Les Blobz eux-mêmes ne savent pas encore répondre à ces questions. D’ailleurs, ils ne parlent pas. Du moins pas avec des mots, ou en tous cas pas avec des mots que nous connaissons. C’est au travers de situations bien concrètes et très diverses qu’ils vont essayer de donner sens à ce qu’il leur arrive sur ce petit bout de planète si mystérieux. Explorations, chamailles, fou-rires, (des) équilibres, enjeux de pouvoir, vulnérabilité, entraide… chercher sa place est sans aucun doute un art bien délicat.
Nils est un petit garçon qui n’arrête pas de désobéir, de faire des bêtises, de faire du mal aux animaux, et de piller le placard à biscuits.
Un jour, il rencontre un tomte, sorte de lutin du folklore scandinave, qui le rétrécit à la taille d’une pomme pour le punir de sa méchanceté. Alors qu’il ne sait pas quoi faire de ce terrible coup du sort, une troupe d’oies sauvages passe dans le ciel et nargue Martin, le jars domestique grassouillet de la ferme. Martin décide d’essayer de les suivre pour leur montrer qu’il en est capable et Nils, oubliant pour un instant sa nouvelle taille, essaie de le retenir.
Il se retrouve alors emmené dans les airs pour un incroyable périple, qui s’avérera être autant une grande aventure de découverte du monde qu’une profonde transformation intérieure. Incarnée par une faune de marionnettes bigarrées et un jeu d’acteur autant débridé que poétique, la vie théâtrale décolle pour une fois littéralement du plateau grâce au vol des oies sauvages qui emportent Nils dans son merveilleux voyage.
Une goutte tombe de nulle part dans le café du matin avec la régularité d’un métronome. À l’image de l’antique supplice chinois, elle aura progressivement raison des derniers appuis d’un homme à terre.
La pièce est construite comme un conte contemporain fantasmagorique pour adultes. La première partie explore le parcours de chute du protagoniste ainsi que les conséquences relationnelles et sociales de sa dépression. La deuxième se développe dans les limbes de la ville et propose un itinéraire singulier de prise de conscience et de réappropriation de l’élan de vie.
Depuis quelque temps, papa croule sous le travail et vit dans un état de stress permanent. Quand il rentre à la maison, il interdit à Margot de jouer avec ses amis imaginaires : c’est beaucoup trop bruyant ! Après une « grosse bêtise », Margot est injustement punie.
Fâchée, elle décide de partir avec Groumffe, son doudou, en quête d’un pays où ils pourront jouer toute la journée. Elle s’embarque alors pour un fantastique voyage, pendant que, paniqué, son père la cherche partout. Au travers de cette folle aventure, Margot et son papa ont tous deux quelque chose d’important à découvrir.
La ville commerçante de Hamelin prospère au-delà de toutes limites. Les réserves excessives de nourriture invitent un raz-de-marée de rongeurs qui détruit tout sur son passage et menace de transmettre la peste noire.
Arrive un artiste jouant sur sa modeste flûte d’hypnotiques mélodies permettant de sauver la cité. Trompé et chassé par les habitants avides, l’enchanteur leur promet la plus terrible des vengeances.
Un homme mange avec sa femme au restaurant et réalise soudainement qu’il a non seulement passé le zénith de la journée, mais aussi celui de sa vie.
Une fois sa digestion entamée, aigreurs métaphysiques et ballonnements existentiels déclenchent des questionnements, profonds autant que loufoques, dont l’escalade finit par invoquer un démon qui rôde au-delà de midi à la recherche de nouvelles proies.
Inspirée par les théories de Franz-Anton Mesmer, la Cie Pied de Biche a imaginé un double projet autour du magnétisme animal, ce fluide que Mesmer prétendait manipuler durant ses cures spectaculaires.
Il y a plus de deux siècles, le Dr Franz-Anton Mesmer vantait les pouvoirs d’un mystérieux fluide magnétique baignant l’univers et servant de lien entre les êtres vivants…
Juillet 2013… La Compagnie Pied de Biche présente au public ses premières recherches autour du magnétisme mesmérien. En pleine représentation, l’un des acteurs de la Compagnie déchaîne malgré lui la puissance du mystérieux fluide. Un terrible accident survient devant les spectateurs horrifiés…
A mi-chemin entre la pièce de théâtre et l’expérience collective, Enquête magnétique joue avec jubilation des artifices du théâtre pour explorer nos peurs et les bizarreries du comportement humain.
Au travers d’un théâtre de marionnettes burlesque, Si seulement je pouvais avoir peur! raconte l’histoire initiatique d’un jeune homme incapable de ressentir la moindre peur.
De l’église de son village à un château hanté dans lequel il doit passer trois nuits, il vit des péripéties incroyables. Malgré un fantôme déguisé, un arbre à pendus ou une momie qui joue aux quilles, rien n’y fait. C’est toujours le même constat: même pas peur! Pourtant un jour, alors que ses aventures semblent terminées…
Dans un morceau de bois magique, Geppetto sculpte une marionnette extraordinaire capable de parler, chanter et danser : Pinocchio. Le menuisier voit en lui le fils qu’il n’a pas eu. Le brave homme est prêt à tous les sacrifices pour que le petit aille s’instruire à l’école. Sincère, mais naïf, Pinocchio promet d’apprendre à lire et à écrire.
Pourtant, en chemin, il est séduit par la musique d’un théâtre ambulant. Sa rencontre avec un renard rusé et un chat voleur va l’entraîner dans les plus sombres aventures. Heureusement, une fée veille sur lui. De voyages en péripéties, Pinocchio va découvrir l’amitié, le mensonge, l’amour, le danger. Peut-être atteindra-t-il son rêve : devenir un vrai petit garçon. Mais la réalisation de ce rêve est-elle vraiment une belle fin ?
Impact (créé à l’Arsenic en 2008) et Dr. Incubis (2010) composent les deux volets d’un diptyque qui remet au goût du jour un genre théâtral macabre et extravagant (et souvent caricaturé) de la première moitié du 20e siècle : le Grand Guignol.
Impact: Un couple, au-delà de la crise de nerfs, un flingue, de la vaisselle, du sang et de la chair ; ou le conte d’un quotidien arrivé à l’implosion, qui voit deux personnages aux abois déployer des énergies titanesques à la gueule de leurs destins scellés. Mais entre l’intention et le passage à l’acte, toute la magie du théâtre peut s’engouffrer, pour sublimer les pulsions les plus sombres, l’espace d’un instant.
Dr. Incubis: Un savant étrange, malsain et adepte de comptines joue avec des poupées orphelines. Une employée des services publics arrive dans son antre et se fait prendre irrémédiablement dans sa toile. Paralysée par un poison violent, elle ne peut que suivre les élucubrations de son prédateur et anticiper le pire.
Forts de ses convictions et de l’alchimie collective dégagée par Les Bacchantes, Pied-de-Biche s’est attelé à explorer un autre champ universel: celui du conte.
Principalement inspirés par le merveilleux, l’initiatique et le souffle épique, l’équipe a choisi d’investir un univers déjà existant pour se concentrer sur des questions de mise en forme et d’expressivité et oser une première création scripturaire autonome.
Pour un premier spectacle, afin de fourbir les armes de la compagnie, Pied de Biche décida de puiser à la source: la tragédie Grecque. Conflit entre raison et instinct, entre foi et loi, entre surnature et société: Les Bacchantes soulèvent des questions atemporelles qui peuvent venir interpeller différentes anxiétés contemporaines. La traduction d’archétypes classiques par la mise en scène, ainsi qu’une exploration de la notion fondamentale de chœur formaient également la base de la recherche théâtrale fondamentale pour ce premier projet.
Dionysos est considéré comme un dieu différent et dangereux : un dieu de l’animalité et de la barbarie qui menace la raison et les institutions. Force brute et débridée, il s’introduit dans la société pour exalter certaines qualités de l’essence humaine (comme instinct, plénitude et dépassement de soi).
C’est le rôle que peut jouer le théâtre dans notre société, aujourd’hui. Un rôle qui, à l’image de la tragédie antique, ne s’adresse pas à un public d’élite, mais à la Cité dans son ensemble au-delà des clivages de génération ou de statut social.